Cet article fait partie d’une série de 5 articles relatant un voyage de 3 semaines en Argentine / Bolivie.
- Frigo : vidé
- Porte de l’appartement : verrouillée
- Chaussures de rando : impatientes de voir le jour après des mois et des mois de vie monastique (mais leur ferai-je ce plaisir durant notre séjour ?)
- Chat : abandonné à son triste sort (mais il sera visité tous les jours durant les vacances cela va de soi, n’appelez pas la SPA, et la visite de mes 3 neveux et nièces de 3 à 5 ans durant une semaine devrait l’aider à combattre la solitude)
Embarquement prévu hall L, avec qui je ne suis en revanche pas franchement pote : peu de boutiques pour satisfaire mes tendances compulsives et surtout un décollage tardif qui a pour conséquence une pénurie de sandwichs chez Pret à Manger.
Pas grave, on enfile nos tenues de combat, pour affronter le vol de 13 heures qui nous attend : jogging, sweat à capuche. On veut faire bonne impression à l’atterrissage.
Jour 1
3 films et quelques verres d’alcool plus tard, c’est la capitale argentine qui nous tend les bras, non sans être passé aux mains des douaniers au regard dur mais au tamponnage tendre.
Sortis de l’aéroport, les traditionnels rabatteurs de taxis nous fondent dessus, et c’est quelque peu fatigués que nous cédons aux sirènes d’un trajet qu’on nous promet rapide. Le tarif annoncé nous paraît être en accord avec ce qu’on a pu lire dans le guide, mais après avoir eu affaire à un rabatteur et à un … portier qui nous demande un tip pour avoir ouvert la porte, on se demande si on est tout à fait bien informés.
Nous faisons la connaissance simultanée de notre chauffeur et de la conduite à l’argentine : des limitations pas trop respectées et une conduite qu’on qualifiera au choix de chirurgicale ou de dangereuse.
Arrivés à notre hôtel (Patio San Telmo) pour poser nos bagages, la première mission est de changer nos Euros tous frais.
Il y a une rue pour ça à Buenos Aires : Calle Florida. Là aussi, il y a des rabatteurs, mais mieux vaut se fier aux chiffres qui s’affichent sous la dénomination « Comprar EUR » (Achat d’euros) et effectuer soi même la comparaison.
D’après d’autres blogs, cela peut aussi plus valoir le coup d’aller dans une des succursales de Banco Nacion à Buenos Aires.
Lors de l’échange, je perds 5 points de discrétion en faisant tomber mes billets de 200 pesos argentins fraîchement acquis sur le sol du bureau de change, mais je garde ma dignité, sous les yeux catastrophés puis résignés d’Aurore.
S’ensuit un desayuno (petit déjeuner) qui nous fait goûter les medialuna (croissants un peu plus fins et sucrés).
Nous faisons ensuite une halte à l’Ateneo Libreria, une librairie qui a pris place dans un ancien théâtre. Enfin … apparemment il y en a plusieurs dans le centre, car nous cherchons la scène, et nous sortons bredouilles, bien que les moulures au plafond nous aient fait doutés.
Nous faisons une croix temporaire sur la visite de l’originale et nous dirigeons vers Plaza de Mayo, place centrale de la ville, à côté de laquelle se trouvent de nombreux bâtiments, tels que la Casa Rosada où réside le Président de la République, et d’où partent les artères principales de la ville.
Dernière halte avant le déjeuner sur les quais au Puerto Madero. Les gratte ciel côtoient les bateaux, et les appartements en bord de rivière nous apparaissent assez Brooklynesques (ou Pantinesques selon les références bobo de chacun).
La faim se fait toutefois sentir et l’heure de la dégustation de mon premier steak argentin a enfin sonné. Nous arrêtons notre choix sur le resto/buffet Siga la Vaca. Sans doute pas le premier choix mais pour un premier almuerzo (déjeuner), l’adresse est bonne.
Au menu du buffet : nombreuses salades, charcuterie, mais surtout un choix assez impressionnant de grillades réalisées sous vos yeux. Notre espagnol balbutiant ne nous permettant pas d’énoncer précisément ce qu’on veut, on pointe du doigt les morceaux de viande souhaités avec plus ou moins de réussite.
J’opte pour une pièce de bœuf très goûteuse que je ne saurais nommer, puis pour des morceaux un peu plus exotiques qui s’avèrent être des chinchullines. Un petit tour sur internet indique qu’il s’agit d’intestins de bœuf grillés. C’est un peu corsé … et ça a le goût qu’on imagine. On lui préférera une bonne pièce de lomo.
Sur le chemin du retour vers l’hôtel, nous traversons le Mercado San Telmo, un marché couvert peu animé à cette heure de la journée, mais qui a du cachet. San Telmo est le quartier un peu bobo de Buenos Aires, à la fois populaire et doté de quelques boutiques tendances.
Un petit tour dans la Via Defensa, censée abriter quelques pépites fashion nous indiquera que la « pointe de la mode » Argentine recensée dans le Lonely Planet se rapproche assez de la collection Desigual 2015. Nous laisserons le choix aux lecteurs de prendre cela au premier ou au deuxième degré, à la vue notamment de nos habits de lumière durant ce voyage.
Fatigués par le périple, et encore bien repus, nous terminons la journée dans le bar Antares, un bar qui brasse ses propres bières, et les propose sous forme de palettes de dégustation, accompagnées de cacahuètes qui constitueront le gros de notre repas du soir, et de Bob Marley.
Le récap' Chuipala
Les chambres sont dans une arrière-cour décorée avec goût, les chambres également.
Nuit : 2 680 ARS
Une belle balade citadine au bord de l’eau
Gratuit !
Buffet garni et vaste choix de grillades qui cuisent sous vos yeux enfumés.
Accès au buffet : 900 ARS (environ 18€)
Les bières sont bonnes, et plus rare : les explications qui viennent avec s’avèrent très utiles.
2 Commentaires
Bénédicte
août 28, 2019 @ 09:46
Comme toujours de jolies photos, un texte agréable à lire, on part en voyage avec vous.
On aime❤️❤️❤️