Il est toujours difficile de quitter un pays qu’on aime, comme cela a été le cas avec la Birmanie, puis le Japon.
En conséquence, la Malaisie va avoir la tâche difficile de leur succéder.
Et dans mon cas, l’accueil est plutôt … désastreux.
Débarqué avec une heure de retard à Kuala Lumpur, je ne comprends tout d’abord pas comment faire ma queue pour le passage du comptoir de l’immigration. Et pour cause, les voyageurs sont totalement perdus comme moi, et la queue doit ressembler en vue aérienne à un escargot difforme.
Personne n’est là pour organiser le capharnaüm, à part quelques policiers qui se gardent bien d’intervenir, y compris lorsque les esprits s’échauffent.
3 longues heures d’attente, dont la principale diversion a été de voir les gens s’écharper (« you shall not pass before me » s’écriera l’un tout rouge, « YOU DON’T TALK TO ME LIKE THAT » s’époumonera le second), un spectacle ridicule, et je trouve le service « immigration » – pourtant primé apparemment ces dernières années – lamentable.
Bref, une fois passé, je télécharge l’application Grab, équivalent plus local de Uber en Malaisie. Et me dirige vers le centre de Kuala Lumpur, où je retrouve mon ami français de longue date Xavier – aka « Fion » – avec qui je vais passer en commun ses deux semaines de vacances de printemps.
Ce dernier a réservé un AirBnb qui a l’air plutôt « correct » :
Ce dernier est arrivé la veille, et a déjà eu le temps de faire un bon tour de la ville. Nous résidons pour la nuit donc dans un complexe d’appartements, avec piscine sur le toit. Plutôt luxueux après deux mois à écumer les hostels !
Pour autant, trêve de glande, nous sortons dans la ville après avoir fait une indispensable lessive.
Visite du Central Market, et pause alimentaire bienvenue dans un food court.
Ici, nous avons le choix entre nourriture indienne, chinoise, et malaisienne :
Nous apprendrons assez vite grâce aux taxis entre autres, que 3 communautés importantes vivent ensemble dans ce pays.
En gros, 60% de Malaisiens, 25% de Chinois, 10% d’Indiens. En surface, les communautés s’entendent plutôt bien d’après les deux taxis pris jusque là. Et l’on se plaît à penser que ce pays a trouvé la recette de l’intégration.
En tout cas, les différentes influences sont visiblement présentes dans le pays.
Passage obligé ensuite : les tours Petronas.
2 tours visibles de très loin et un peu partout dans Kuala Lumpur :
L’architecture de ces buildings est particulièrement réussie de mon point de vue :
De nombreux touristes s’adonnent à leur activité favorite : le selfie le plus ridicule devant les deux tours.
Nous nous en donnons à cœur joie (surtout moi – un mois au Japon, ça change un homme) !
Le délire égocentrique une fois passé, il est temps de boire un coup pour fêter ces belles vacances qui s’annoncent (et il fait très chaud).
Ici, on sent qu’on consomme un peu plus épicé qu’au Japon. Je me retrouve au Duddha bar avec un cocktail qui m’arrache la bouche (des piments sont distinctement visibles dans le verre) :
Je recommande le So Hot ! … ou pas
Après un deuxième cocktail (c’est happy hour), nous retrouvons Birgit, rencontrée au Japon (cf. Kawaguchiko) et elle aussi à Kuala Lumpur en transit avant de voler vers la partie Est de Bornéo pour faire de la plongée.
Un fail plus tard (nous avions prévu de passer la soirée sur un rooftop réputé, mais nous nous sommes fait refoulés car nous étions en short …), nous échouons avec succès dans un bar à whisky.
Échouer n’est pas vraiment le bon terme, car le bar dispose d’une carte assez hallucinante. Et je craque pour un Lagavulin 16 ans d’âge, un de mes classiques :
Service au top
En résumé, une excellente première soirée malaisienne en bonne compagnie, mais qui ne se terminera pas au petit matin, vu que nous devons déjà partir pour Bornéo.
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