Chuipala est un blog voyage.

« J’suis pas là », « ‘Chui pas là », « Chuipala » : cela résonne comme le message d’absence de boîte mail qu’on aimerait rédiger à la va vite un vendredi soir à 18h47 avant de partir en vacances … sans se prendre la tête, sans fioritures, et sans penser au retour au travail.

Et c’est ce que j’ai décidé de faire un 1er septembre (ça date, mais un voyage ça s’organise un peu) : quitter un travail que j’aime mais qui ne m’apporte plus ce que je souhaite, faire une pause, méditer au calme seul, partir voyager quelques mois tant qu’on a la chance de pouvoir le faire, faire de belles rencontres à l’autre bout du monde … et ne pas penser tout de suite à l’après.

Sans être un érudit du jazz (ni même un amateur, je l’avoue piteusement), je détourne Miles Davis pour justifier cette insouciance :

Quand vous jouez une note, seule la suivante permettra de dire si elle était juste ou fausse.

Alors voilà, je joue ma partition. Et jusqu’à présent, elle me convient, malgré les dièses, les accords mineurs et les syncopes parfois inattendues.

A la base, ce blog est surtout là pour permettre à mes proches, à mes amis, à mes anciens collègues, de partager mon aventure. Certains diront qu’on a autre chose à faire que d’écrire un blog quand on part en voyage, et … c’est pas faux. Chacun vit son voyage comme il l’entend. Dans mon cas, j’arrêterai peut être d’écrire au bout d’une semaine qui sait …

Alors, ce blog s’adresse aussi à tous ceux qui souhaiteraient ou ont souhaité juste répondre « salut les cons, je suis pas là » à un moment de leur vie, qui sont partis ou qui souhaitent partir en voyage, mais qui voudraient partager leurs rêves et leurs expériences par le biais de photos, de vidéos, de récits enflammés. Que vous ayez sillonné la Laponie en chien de traîneau, écumé l’Océan Pacifique à la recherche de raies manta, décidé d’effectuer une retraite de quelques jours – de quelques mois – en compagnie de moines Thaïlandais, fait du woofing en Australie, ou dégusté du poulpe vivant en Corée, je me ferai un plaisir de vous publier sur Chuipala.

Pour ne pas oublier, pour garder une trace de ces moments exceptionnels, pour prendre le temps de réfléchir à ce qu’on a vécu, pour donner envie à d’autres de sauter le pas …

Bref, pour transmettre un virus qui n’a besoin d’aucun vaccin : celui du voyage.